Pourquoi souscrire un troisième pilier avant de partir à la retraite

La prévoyance retraite en Suisse ne se résume pas à une affaire de chiffres ou de lois obscures. Derrière les termes techniques, il y a une réalité concrète : garantir sa liberté et sa tranquillité lorsque le travail s’arrête. Le fameux système à trois piliers pose le décor, mais pour beaucoup, cela ne suffit pas. C’est là que le troisième pilier prend tout son sens.

Pourquoi souscrire un troisième pilier avant la retraite ?

Envisager un troisième pilier banque ou assurance avant la retraite, c’est choisir de ne pas laisser son avenir financier au hasard. Ce dispositif complémentaire ne vient pas simplement s’ajouter à l’existant : il permet d’anticiper, d’accumuler une épargne sur mesure, et d’affronter le passage à la retraite avec plus de sérénité. Les versements réguliers, même modestes au départ, finissent par constituer un capital solide. Ce capital s’additionne ensuite à la pension du premier et du deuxième pilier pour offrir une marge de manœuvre appréciable lorsqu’on quitte la vie active.

Le troisième pilier propose deux grandes formules, chacune avec ses propres atouts. D’un côté, l’assurance en cas de vie : elle garantit le versement d’un montant convenu au moment de la retraite. Cet argent peut servir à concrétiser des envies longtemps repoussées ou à s’assurer une sécurité supplémentaire. Voici quelques exemples d’utilisation concrète :

  • Financer des projets personnels,
  • Découvrir de nouvelles destinations lors d’un voyage,
  • Préserver sa tranquillité d’esprit en cas de coup dur.

L’autre solution, l’assurance en cas de décès, vise à protéger ses proches. Si l’inattendu survient, les bénéficiaires désignés reçoivent un soutien financier qui peut tout changer au moment où ils en ont le plus besoin. Un geste qui a du poids, loin de la simple formalité administrative.

Un autre levier non négligeable : l’allègement fiscal. Les sommes versées sur un troisième pilier peuvent être déduites du revenu imposable, réduisant ainsi la facture d’impôts. Année après année, ces économies renforcent l’épargne retraite tout en optimisant sa situation fiscale. Concrètement, préparer sa retraite devient plus accessible et plus avantageux.

À quoi sert-il de souscrire un troisième pilier avant la retraite ?

Quels sont les autres piliers de retraite ?

Le système suisse de prévoyance retraite repose sur trois piliers qui se complètent. Chacun joue un rôle précis pour permettre à chacun d’aborder l’avenir avec plus de sécurité et de stabilité.

Le premier pilier, l’AVS (Assurance Vieillesse et Survivants), forme la base. Ce régime, financé par les cotisations des travailleurs, assure à chaque résident une pension de base en fin de carrière, ainsi qu’une protection en cas de décès ou d’invalidité. Ce filet de sécurité universel garantit un minimum à tous, sans distinction.

Le deuxième pilier, la prévoyance professionnelle, s’ajoute à ce socle. Il fonctionne grâce à la collaboration entre employeurs et salariés : chaque mois, les cotisations alimentent une caisse de pension. Le capital accumulé sert à compléter la pension de base, mais il couvre aussi l’invalidité ou le décès, offrant ainsi des garanties plus larges tout au long de la vie active.

La combinaison de ces trois piliers, c’est un peu comme bâtir sa propre maison : un socle solide, des murs protecteurs, et enfin, un toit personnalisé que l’on choisit soi-même. Ceux qui prennent le temps d’installer ce toit supplémentaire avec le troisième pilier se donnent la chance d’une retraite qui leur ressemble, loin de la simple survie. Reste à chacun de décider combien de liberté il souhaite s’offrir, une fois la dernière journée de travail derrière soi.